Romans
     

mort foret Laffont

Embarqués dans un dirigeable au-dessus de la jungle brésilienne, Pierre Sénéchal et Lucrèce, les désormais célèbres « détectives verts » mènent l’enquête en Amazonie…
Carapace noire et brillante, gros yeux vides : un étrange animal tueur hante la pénombre des grands arbres… La nature aurait-elle décidé de se venger de ceux qui la maltraitent, comme le déclare un vieux prêtre un peu fou aux enquêteurs français ? Tandis que de grands propriétaires terriens sont assassinés de manière inexplicable, les écoflics devront trouver la réponse dans les dédales angoissants de la forêt amazonienne.

écoflic de choc



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La presse

COSMOPOLITAN

Au-dessus de la forêt amazonienne, suspendu à un dirigeable, plane le radeau des cimes. Il se pose au sommet des arbres, sur la canopée, et disparaît. C'est une enquête pour Pierre Sénéchal, l'écoflic de la brigade des Fraudes et Délits sur l'environnement. Il va parcourir le Brésil de mystères en coups de théâtre, et constater que la forêt se réduit au rythme de vingt hectares par minute pour laisser place à la culture du soja, qui nourrit le bétail, lui-même réduit en hamburgers pour augmenter la surcharge pondérale de l'Amérique profonde. Mais il y a des gens que ça enrichit, forcément...Après "Poison vert" et "H2O", Sénéchal s'impose comme le premier détective vert du roman noir.

S.C., Cosmopolitan, juillet 2007

figaro

Deux flics dans l'enfer vert

Après la disparition au-dessus de la canopée amazonienne d'ingénieurs français spécialistes en pharmacologie, le sémillant Pierre Sénéchal et son indispensable adjoint Lucrèce, deux « écoflics » sans peur et superpros, plongent enquêter dans la tignasse végétale du Brésil. Au même moment, deux puissants propriétaires terriens, ainsi qu'un syndicaliste paysan renommé sont tués de façon apparemment inhumaine. Dans la jungle, la rumeur se propage vite : les assassins seraient des cavaliers de l'Apocalypse. C'est suffisant pour que l'armée et la police brésilienne, sous les ordres de la superbe lieutenant Maria-Esperanza, joignent leurs forces à celles des détectives parisiens. Mais tout ce petit monde est loin de se douter des terribles secrets dissimulés dans le dernier poumon de la planète. Après Poison vert et H2O, Patric Nottret décoche Mort sur la forêt, puissant polar qu'il fiche au coeur de l'Amazonie. Géant vert en pleine croissance, cet ancien technicien agronome a déjà tout des grands du genre, de Tom Clancy à Clive Cussler : suspense rampant sous une intrigue en mille-feuille, dosage parfait de l'aventure, du fantastique et des technologies de pointe. À cela, il ajoute la clarté d'une intrigue - qui nous change des sempiternels bras de fer géostratégiques sur fond d'islamisme sulfureux - qu'il enrobe d'un excipient rare de nos jours : l'humour. On l'a compris, le Robin des bois des crimes écologiques a plus d'une flèche dans son carquois romanesque. Et son écriture cinématographique riche, dense, inspirée, prend le pas sur les formules pointant les dangers politiques de la déforestation massive. Petit bijou jusqu'au bout, Mort sur la forêt brille comme un diamant vert au milieu d'un magma de thrillers qu'on aurait précipitamment clonés avant l'été.

Claude Godfryd , Le figaro, juin 2007
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Et encore d'autres extraits de presse ici.

20minutes

Un héros écolo !

Ce roman relate la troisième aventure des célèbres « détectives verts », Pierre Sénéchal et Lucréce, (après "Poison vert" et "H2O"), mènent l'enquête en forêt amazonienne avec, comme moyen de locomotion, un dirigeable planant au-dessus d’un océan d’arbres géants. Cette fois la FREDE (la brigade des fraudes et délits sur l’environnement) s’attaque à un crime de taille : la déforestation. La forêt brésilienne se réduit au rythme de vingt hectares par minute pour laisser place à des prairies qui servent à l’élevage pour la production de steaks et autres hamburgers. Meurtres en série, animaux tueurs, moines rebelles, guérilleros révoltés...
Très bien documenté (comme les deux précédents), ce livre tient en haleine jusqu'à la révélation finale. Mieux vaut attendre les vacances pour le lire car on ne peut pas le lâcher une fois commencé !

20 minutes , juillet 2007

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Extrait

Le senhor Munoz braque le canon de son Ingram chromé vers le plafond du couloir. Felipe hurle :
- Ne faites pas ça !
Mais le grand fazendeiro ouvre le feu. Une courte rafale lacère le plafond, une balle siffle en ricochant, les douilles tintent au sol, des morceaux de plâtre tombent sur le carrelage, accompagnés d’un nuage de poussière qui emplit immédiatement le couloir.
- Arrêtez, vous allez nous tuer tous les deux !
Munoz, les yeux exorbités, indique le mur du couloir d’un index tremblant.
- Sainte Mère de Dieu, c’est une bête, Felipe ! Il y a une bête dans le mur… Ou dans le plafond ! Vous l’entendez ? Tirez !
Felipe ne comprend pas d’où provient le bruit. Ses yeux scrutent les parois du couloir. On entend des grincements métalliques tout proches, un bourdonnement, puis de nouveau des grincements qui évoquent des griffes sur du métal. C’est là, tout près d’eux, mais ils ne voient rien. La lumière du plafonnier s’éteint et se rallume aussitôt.
Munoz a peur.
- Où sont les autres gars ? Nom de Dieu, Felipe, répondez ! Appelez Hector et Luis !
Felipe reste impassible, à l’écoute des bruits. Ils ont cessé. Il soupire, puis finit par lâcher :
- Ils sont morts, senhor. Vous comprenez ? Je suis monté sur le toit tout à l’heure avec les jumelles, je les ai vus, là, dehors.
Le grincement métallique reprend de plus belle. Felipe murmure :
- Fuyez, senhor. Fuyez ! Je ne sais pas ce qui se passe !
Munoz, le visage blême, tortille sa moustache sous l’effet de la panique. Il demande presque timidement :
- Mais où ? Et si Hector et Luis sont morts…
Le garde du corps indique la porte derrière lui
- Enfermez-vous là-dedans et n’en bougez surtout plus !
Le senhor Munoz pivote sur ses talons et fonce vers la porte. Il pénètre dans la pièce qu’il vient de quitter, avec son fauteuil rococo recouvert de velours grenat et la photo sépia de la fazenda, dont le cadre gît au sol, disloqué. Il claque le battant derrière lui et cherche des yeux un loquet absent.
Le gros flingue noir de Felipe tonne, un coup, deux coups, suivis d’une longue rafale. Felipe crie quelque chose, il tire de nouveau par rafales rapprochées. Le mur tremble sous les impacts.
Puis c’est le silence.

Enfin, Munoz, les doigts crispés sur la poignée de son pistolet-mitrailleur, entend un bruit mou, comme celui d’un corps qui choit. À travers la porte, il demande, d’une voix faible :
- Vous l’avez eu, Felipe. Hein ? … Vous l’avez eu ?
Alors, quelque chose sort lentement du haut du mur de la petite pièce où est enfermé le senhor Munoz. La grille métallique de la climatisation tombe aux pieds de l’homme immobile, juste à côté de la photo sépia de la fazenda. Une tête caparaçonnée apparaît. En son milieu, deux yeux ronds et luisants fixent le grand fazeindero. Juste au-dessus, ce qui ressemble à un dard luisant bouge en bourdonnant. Munoz, comme hypnotisé par ce qu’il voit, ne fait aucun geste. Son doigt reste posé à côté de la détente de son arme. Sa bouche s’entrouvre, comme s’il allait parler, mais aucun son n’en sort. Il ne semble pas effrayé.
Pourtant, il est absolument certain que ce qui est là, devant lui, va le tuer.

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