Romans
PV Laffont
"Un excellent livre. Sa lecture devrait être obligatoire."
Eric Yung, France Inter

Trois feuilles d’une plante inconnue trouvées sur un cadavre, un tueur empoisonné par un étrange venin et l’exécution d’un spécialiste des OGM vont entraîner l’inspecteur Sénéchal au cœur de la jungle du Surinam, sur la piste de seigneurs de la drogue et d’un laboratoire de biotechnologies.
L’écoflic est loin de se douter des terribles secrets dissimulés dans les profondeurs de l’immense forêt équatoriale, tel ce mystérieux «  Œuf du Diable ».
Patric Nottret met ici en scène pour la première fois la FREDE et son « détective vert » à l’humour ravageur. Son but : réprimer les crimes contre l’environnement qui génèrent d’énormes profits pour des groupes industriels et des trafiquants.
Ce « Poison vert » a un effet foudroyant : l’humour, les personnages pittoresques, l’extraordinaire richesse des informations, la qualité des scènes d’action en font un polar unique en son genre.


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Editions française
PV Laffont
PV Pocket 2003
PV Pocket 2008
Editions Robert Laffont
Collection "Best-Sellers" - 2002
Editions Pocket 2003
Editions Pocket 2008
Laffont
Pocket
   
citation Sénéchal
PV FL
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Editions France Loisirs - 2003
Le Grand Livre du Mois - 2002
   
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Editions Ehrenwirth - 2005

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Edition brésilienne
 
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VENENO VERDE
Editions ARX - 2005

 
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La presse

Match

Pages Noires pour golfes clairs
Un suspense biotechnologique...

Goûtez le polar de Patric Nottret et vous ne pourrez plus vous en passer.

Ce Poison vert a la vicieuse subtilité d'une drogue. Difficile pourtant de concocter une formule inédite à l'intention du public désigné de cet excellent polar français : les accros au suspense, accoutumés à des doses massives d'intrigues ahurissantes et de meurtres rocambolesques. Le talent de Patric Nottret est sans doute d'avoir nourri les 360 pages de son gros roman vert au terreau de ses connaissances d'agronome. Et de lui avoir administré pendant sa croissance ce qu'il faut d'engrais à base d'imagination, d'humour et de rebondissements. Son détective de choc, flic d'une brigade spécialisée dans les fraudes et délits sur l'environnement, a sur les bras une série d'assassinats plus mystérieux et compliqués les uns que les autres. Le premier cadavre étant découvert chevrotiné - il faut voir comment - dans la forêt de Chevreuse. Et dans la doublure de veste, on trouve des feuilles qui n'appartiennent à aucune des plantes répertoriées sur la planète. Patric Nottret démarre en trombe et reste pied au plancher jusqu'à la dernière page, sans négliger ses personnages - accorte biopirate, mercenaire scientifique truffé au plomb, tueur à gages malchanceux - ni les dialogues truculents. Il s'offre le luxe de nous introduire en douce et en douceur dans l'univers obscur de la biotechnologie. On apprend beaucoup de choses, souvent inquiétantes. Du coup, Nottret est l'auteur d'un pavé de plage moins superficiel qu'il n'y paraît. Un livre sur la tentation, sur l'excès. S'il cite Shakespeare en exergue, on peut aussi, pour une réédition, lui conseiller Nietzsche : "Nous sommes d'un temps dont la civilisation est en danger d'être ruinée par ses moyens de civilisation". C'est extrait d'"Humain, trop humain". Ça tombe bien.

Marc Sich, Paris Match, juin 2002

LIRE

"Pour un premier roman, Patric Nottret montre un savoir-faire peu commun grâce à un sens développé de l'intrigue, de la construction et de l'humour.
Et cet ingénieur agronome sait de quoi il parle lorsqu'il se lance dans un thriller écologique et imagine une bande d'écoflics prêts à se battre pour la défense de l'environnement. Pierre Sénéchal, son héros vert, a le charme du géant sympathique capable de reconnaître une plante rare ou un animal sauvage le temps d'un battement de cil. Un cadavre, quelques feuilles d'un genre bizarre, des trafiquants de drogue. On voyage de Paris à la Guyane,
on apprend tout sur la biotechnologie. L'auteur sait doser la peur, le rire et le mystère comme un biologiste avec sa pipette. Voici un écrivain et une équipe de choc à suivre.

Christine Ferniot, Lire, juin 2002

figaro

[...] Meurtres en série, rebondissements à la pelle, on aura compris que si l'auteur innove en inventant le "thriller écolo", il n'en observe pas moins scrupuleusement les règles du genre. Du coup son Poison vert a un effet foudroyant. On ne le lâche plus. [...]

Bernard Le Saux, Le Figaro Magazine, juillet 2002
Et encore d'autres extraits de presse ici.
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Extraits

Sénéchal se mit debout, resta une seconde le dos à la paroi et bondit à l'intérieur de la grotte, l’œil collé au guidon du fusil, le doigt sur la détente, et faillit s'étaler sur le sol mouillé. Il se rattrapa de justesse. Le faisceau de la lampe éclairait entièrement une petite pièce. Au sol, au centre d’un cercle formé par de courtes stalagmites, il y avait un bassin. Une eau transparente reflétait le faisceau de la lampe torche. Quelque chose brilla. Sénéchal s’approcha. Il vit cinq longues douilles de balles de carabine. Elles étaient assemblées en un petit paquet par une tresse végétale, deux d’entre elles étaient tordues et une troisième aplatie. À quelques centimètres du paquet de douilles, il y avait un morceau de bois à demi carbonisé. Des dents recourbées d'animaux y étaient incrustées, noircies. Sénéchal eut du mal à reconnaître le vestige brûlé de la crosse d'une arme. Il avança la main vers le paquet de douilles, hésita, puis n’y toucha pas. Il jeta un coup d'œil derrière lui, vers l'entrée de la grotte, tendit l’oreille mais n'entendit que le pépiement ténu des chauves-souris. Il se saisit alors des douilles de cuivre et regarda les culots. Il lut dans les petit cercles brillants « 30.06 » et en plus petit « Winchester ».
Sénéchal pensa: « Si ces douilles allaient avec le fusil, elles devraient être noircies. Mais elles ont été astiquées…»
Il les regarda de plus près et observa de fines rayures sur le cuivre. Quelqu'un les faisait briller régulièrement avec du sable très fin. Une goutte d'eau lui tomba sur la tête. Il tendit l'oreille, ayant cru entendre un bruit furtif. Il s'agenouilla entre deux stalagmites, régla le faisceau de sa lampe, puis il la braqua dans le bassin. Il eut un sursaut et sentit ses cheveux se dresser sur sa tête.
À quelques centimètres de la surface, juste sous son nez, il y avait un énorme animal, d'un blanc incroyable. Un animal qui ne le voyait pas. Il était dépourvu d’yeux. Il devait frôler les trois mètres de longueur, et son corps cylindrique et lisse avait la taille d'un petit tonneau. Des grandes branchies rouge vif, pareilles à du corail, sortaient de chaque côté de sa tête au museau arrondi. Ses pattes palmées, aussi grandes que les mains d'un homme, étaient posées sur la paroi intérieure du bassin. Il bougea un peu, sa crête semblable à une voile transparente ondula.
– Nom de dieu, une salamandre géante ! Géante et aveugle, comme celles qu'on trouve dans les grottes du Japon. Comment cette bestiole a-t-elle pu arriver là ?
Il projeta le faisceau de sa torche dans tous les recoins du bassin.
« C’est un siphon, ça communique par des trous avec d'autres grottes immergées. La bestiole a dû grandir dans cette vasque naturelle et ne peut plus en sortir… Est-ce qu’elle se nourrit toute seule ou bien quelqu’un… Il faut que je me tire de là…»
Ce qu’il aperçut au fond du gouffre lui confirma ce qu’il avait cru entrevoir lorsqu’il était tombé, tout à l’heure.

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Sénéchal courait maintenant à perdre haleine à travers la jungle, son matériel brinquebalant autour de lui. La transpiration lui coulait partout sur le corps et son avant-bras lui faisait mal. Les moustiques s’acharnaient sur lui. Les singes hurleurs semblaient se rapprocher. Ils devaient être toute une bande qui se répondaient de loin en loin à travers les branches énormes des grands arbres. Sénéchal courait car il venait d’entendre, très loin, le sifflement ténu de l’hélicoptère. L'hélicoptère qui se rapprochait. Ils arrivaient. Il stoppa sa course, jeta un coup d'œil au GPS à son poignet et fit un point rapide… C’était bon, c’était la bonne direction…
Il s’engouffra tête la première, et fusil en avant, dans le tunnel végétal qu'il avait emprunté en arrivant. Il s'arrêta net et faillit tomber.
À cinq mètres de lui se tenait un homme de petite taille aux cheveux longs, lisses et noirs qui lui retombaient sur les épaules. L’homme le regardait. Il était uniquement vêtu d'un pagne rouge et tout son corps était recouvert de peintures compliquées. Il portait un masque, une sorte de loup en écorce qui laissait voir uniquement sa bouche et le bas de son visage. Sénéchal ne fit aucun mouvement. L’homme ne le menaçait pas, malgré le grand arc droit et les longues flèches qu'il tenait à la main. Ses yeux noirs le fixaient sans ciller à travers les trous du masque, et sa bouche avait un pli dur.
L’homme bougea un peu, pencha la tête, semblant écouter le flop-flop lointain de l’hélicoptère qui se rapprochait. Sénéchal regarda les pointes luisantes des flèches. L’une d’elles ne brillait pas et lui sembla comporter des crans… « Merde, il va me… Je ne peux quand même pas lui tirer dessus… Qu’est ce qu'il fait? »
Son doigt trouva la détente et s'y posa, à demi crispé. L’Indien bougea lentement la main qui ne tenait pas l'arc et la monta vers son visage. Il souleva le masque et le plaqua sur le sommet de son crâne.
Sénéchal faillit détourner la tête et fit une grimace d'horreur.
L’homme était atrocement brûlé au visage. Son nez avait fondu, et il ne restait plus qu’une bosse rose et les deux trous noirs de ce qui avaient été ses narines. Mais le pire étaient les paupières, qui avaient disparu. Ses globes oculaires apparents semblaient énormes. Seule une mince membrane de peau, entre le bas du front et la joue, voilait un peu l'œil droit. Le reste avait été ravagé par le feu. L’homme leva encore lentement la main et remit son masque sur son visage. Le bruit de l’hélicoptère s'amplifiait. L’indien tourna carrément le dos à Sénéchal, fit un pas rapide de côté et disparut dans un ténu froissement de feuilles. Le bruit des rotors devint encore plus proche.
Au loin, un singe hurleur lança son cri terrifiant.



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